Comptes rendus
Contrairement à certaines rumeurs, le Gouvernement du Président Patrice TALON a bel et bien pris les dispositions nécessaires pour faciliter la tâche aux producteurs pour une production agricole dans les meilleures conditions malgré la crise économique mondiale qui secoue également notre pays. Plus de 50 milliards de FCFA ont été décaissés pour subventionner les intrants au profit des paysans. Une descente au Port Autonome de Cotonou le mercredi 08 Juin 2022 a permis au Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI et sa délégation de constater le débarquement d’un navire Urée de près de 42.000 tonnes en cours de déchargement.
« À ce jour, nous avons reçu cinq (5) navires d’engrais NPK pour plus de 200.000 tonnes. Actuellement au Port, il y a un 6ème navire d’urée de près de 42.000 tonnes en cours de déchargement. Le dernier navire est prévu pour accoster ce jeudi 09 Juin 2022 avec à son bord près de 31.000 tonnes d’intrants Urée. À l’arrivée de ce dernier navire, on aurait reçu toutes nos commandes d’engrais qui font près de 270.000 tonnes. Les engrais sont répartis sur le territoire national en fonction des besoins exprimés selon les zones. Les intrants sont disponibles. Je rassure les producteurs », a indiqué le Directeur Général de la Société de Développement du Coton (SODECO), Monsieur Serge ADEROMOU.
Au terme de la visite, le Ministre Gaston Cossi DOSSOUHOUI déclare : « Nous venons de constater un déchargement de 42.000 tonnes d’engrais urée. Ce jeudi 9 juin, un autre navire vient avec une cargaison de 31.000 tonnes. En matière d’engrais, le Bénin est en train d’obtenir toutes les quantités commandées. Mieux, au jour d’aujourd’hui, 36.000 tonnes sont déjà réparties dans les magasins sur le territoire national. Donc il ne faut pas avoir peur. Maintenant, il faut que nos producteurs puissent les exploiter judicieusement ».
« La campagne se déroule bien »
Le Ministre DOSSOUHOUI s’est réjoui qu’en matière d’engrais, le Bénin est en train d’obtenir toutes les quantités commandées. Mieux, a-t-il ajouté, en plus de la SODECO, il y a d’autres petits opérateurs qui ont importé aussi des stocks, surtout des engrais spécifiques sur l’ananas, le cajou ou autres. « Aujourd’hui, nous sommes à l’aise de dire qu’en matière d’intrants, le Bénin est au pas. Mieux, nous avons aussi des engrais produits localement pour les maraichers en des quantités importantes. Ces engrais peuvent être utilisés pour produire, même bio, par endroits. Enfin, les semences sont disponibles partout om nous devons pouvoir les mettre en place. Les plants sont disponibles à prix subventionnés. Il reste à travailler, produire en qualité, produire en quantité pour gagner beaucoup d’argent. Tous ceux qui vont se mettre sur la chaine de transformation vont gagner. Nous devons exploiter l’opportunité que nous offre le marché régional pour monter à échelle la capacité de production des céréales, racines et tubercules au niveau de mon pays. J’ai foi et les paysans sont engagés. La campagne se déroule bien parce que la saison de pluie est encore bonne. A ce jour, je suis heureux de constater que les semis précoces de coton vont évoluer sensiblement à plus de 40.000 tonnes par rapport à la dernière campagne. Ainsi, nous allons caracoler sur les toits ».
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