Madame la Ministre de /’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation Technologique, chère professeure ;
Messieurs les membres du gouvernement ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Agences du Système des Nations Unies ;
Madame la Présidente de /’Union Mathématique africaine ;
Messieurs les Présidents des Universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso ;
Mesdames et Messieurs les Congressistes ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs,
C’est avec un très grand plaisir que je prends la parole à l’occasion de la cérémonie d’ouverture du 10ème congrès des mathématiciens africains qui se tient pour la première fois en Afrique Centrale, depuis sa création à Rabat. Maroc, en 1976.
Je voudrais au nom du Président de la République, Son Excellence Denis SASSOU NGUESSO, saisir cette heureuse occasion pour adresser mes salutations fraternelles aux congressistes venus de près de 40 pays d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie.
Je salue également la présence distinguée des membres de la communauté scientifique congolaise qui ont bien voulu s’associer à cette historique cérémonie et vous dire que le Congo se sent particulièrement honoré de recevoir vos assises, d’autant que cela témoigne de la considération que continue de jouir auprès des femmes et des hommes des sciences Son Excellence Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO. Président de la République. Chef de l’État, qui, faut-il le rappeler, organisa en 1987, ici même à Brazzaville, le premier congrès des hommes de Sciences Africains, au cours duquel fut créée l’Union Panafricaine pour la Science et la Technologie.
Ici au Congo, vous êtes au plus près de la source de votre science, si l’on considère que le plus Viel objet mathématique connu. l’Os d’Ishango. datant de plus de 20.000 ans, a été découvert au cœur de l’Afrique centrale, notamment dans le village Ishango en République Démocratique du Congo, au bord d’un affluent de notre majestueux fleuve Congo.
A travers cet os, on comprend qu’il y a plus de 20.000 ans, nos ancêtres africains manipulaient aussi bien, l’addition, la soustraction, la multiplication et mieux encore, la notion de nombre premier.
Oui, le cœur des mathématiques était l’Afrique. Puissiez-vous vous en inspirer au cours de vos réflexions et faire rayonner notre continent dans ce domaine des mathématiques qui occupent, plus aujourd’hui qu’hier et occuperont davantage demain, une des places les plus prépondérantes dans le développement des sciences pures et dans la promotion des technologies nouvelles utiles à la levée progressive de tout ce qui voile la connaissance dans tous les domaines de l’existence humaine.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais donc, saisir cette heureuse occasion, pour adresser mes vives félicitations à tous les membres des différents comités d’organisation de ce 10ème congrès des Mathématiciens Africains.
Tout en souhaitant un excellent séjour à Brazzaville à tous les participants, je déclare ouverts les travaux du 10ème congrès des mathématiciens africains. Je vous remercie.