Niamey, 21 oct (ANP)-La Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Abdourahmane Amina MOUSSA, a présidé, ce mardi 21 octobre 2025 dans la salle des réunions dudit ministère, la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation et de sensibilisation à l’endroit des organisations féminines et des jeunes filles sur « le respect des droits humains, plus particulièrement des femmes et des enfants dans le cadre des procédures pénales au Niger ».
Cet atelier est organisé par le Ministère de la justice et des Droits de l’Homme, à travers la direction générale des droits de l’Homme, avec le soutien de la Fondation Hanns Seidel.
L’objectif principal de cette rencontre est de renforcer la compréhension et l’engagement des organisations féminines et des jeunes filles dans la promotion et la défense des droits des femmes et des enfants dans le cadre des procédures pénales.
De manière spécifique, il vise à renforcer les capacités des participants sur le dispositif national et international de protection des droits des femmes et des enfants dans les procédures judiciaires ; à améliorer la compréhension des participants sur les mécanismes de protection des droits des femmes et des enfants dans le système judiciaire, et à Identifier les principaux défis entravant le respect effectif des droits de ces catégories de la population.
Cet atelier vise également à outiller les participants en techniques de suivi, d’alerte et de plaidoyer en matière de protection des droits des femmes et des enfants dans le cadre des procédures pénales, et à favoriser l’échange d’expériences et de bonnes pratiques.
Dans son discours d’ouverture, la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Abdourahmane Amina MOUSSA, a souligné l’importance accordée par le Niger à la protection des droits des femmes et des enfants. Elle a ainsi rappelé que le pays a intégré dans sa législation nationale, des dispositions des textes internationaux, régionaux et africains, rappelant notamment « la charte de la refondation, loi fondamentale de notre pays, qui garantit les droits fondamentaux de la personne humaine ».
S’agissant particulièrement de la justice pénale, Mme ABDOURAHMANE AMINA de préciser que « la législation nationale leur est accordée une protection spécifique qu’ils soient auteurs ou victimes d’infractions ».
Malgré les garanties offertes par la législation nationale, les femmes et les enfants restent exposés à diverses formes de violations de leurs droits. Leur vulnérabilité, selon elle, s’explique, entre autres, par une méconnaissance de leurs droits, mais aussi par des facteurs socioculturels et institutionnels qui limitent leur accès effectif à une justice équitable et protectrice.
Face à cette réalité, la Secrétaire Générale du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, a espéré que les présentations et les échanges prévus au cours des deux jours d’atelier, contribueront à renforcer les capacités des participantes en matière de défense des droits des femmes et des enfants, dans le cadre des procédures pénales.
Elle a enfin souligné que cette formation vise à permettre aux organisations féminines et aux jeunes filles de mieux comprendre leurs droits, afin qu’elles puissent agir efficacement pour la protection et la promotion des droits de ces groupes vulnérables au sein de la société.
Dans son intervention, M. Ali MOUNKAILA, responsable du Bureau Niger de la fondation Hanns Seidel, a salué l’engagement du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme pour ses efforts constants en faveur d’une justice plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux, tout en réaffirmant la disponibilité de sa Fondation à poursuivre ce partenariat qu’il juge constructif au service d’un Niger plus juste, plus inclusif et plus solidaire.

Com-MJDH/ANP 0149 octobre 2025