La question, plus qu’un simple titre, semble s’imposer d’elle-même tant la récente levée de boucliers d’un média semble viser le diplomate organique qu’est Ousmane Yara.
Il aura suffi d’une photo immortalisant une poignée de main avec le nouvel homme fort malgache pour que les spéculations s’enchaînent, accompagnées de qualificatifs aussi dépréciatifs que subjectifs, mais en réalité profondément injustifiés. Cette polémique a surtout ravivé le souvenir de la même cabale médiatique qui avait accompagné les interventions d’Ousmane Yara lorsqu’il œuvrait à apaiser les tensions entre l’ancien président sénégalais Macky Sall et ses successeurs au pouvoir, le tandem Ousmane Sonko/Bassirou Diomaye Faye. À l’époque déjà, les attaques étaient basses et visaient en vain à ternir l’image d’une sommité africaine dont l’entregent dérange.
Alors, que lui reproche-t-on aujourd’hui ?
À l’époque, il avait été accusé de « chausseur de primes », intéressé par l’argent et les gains faciles. Aujourd’hui, certains vont jusqu’à le qualifier d’« analphabète ». Une accusation qui, au-delà de sa gratuité, révèle surtout une incompréhension profonde : le diplôme n’est qu’une présomption de connaissances. L’expérience empirique, tout comme le parcours académique, peut doter un individu d’une culture et d’une expertise tout aussi solides. Ousmane Yara, que certains peignent comme illettré, est en réalité un polyglotte maîtrisant une dizaine de langues, ce qui explique l’étendue de son réseau et la portée de son relationnel.
Pourquoi Ousmane Yara dérange-t-il ?
La question mérite d’être posée : qu’a-t-il de si particulier pour susciter ces attaques répétées ? Au-delà des accusations infondées sur son parcours, Yara se distingue par un pragmatisme concret et efficace. Ses interventions ont permis de résoudre des crises étatiques, et ses résultats parlent d’eux-mêmes. La haine médiatique dont il fait l’objet ne semble donc pas reposer sur des faits, mais sur d’autres motivations.
Conflit d’intérêt ou jalousie ?
En examinant de plus près le média à l’origine de la dernière attaque, des éléments troublants apparaissent. Le journaliste signataire serait le frère aîné d’un rival direct de Yara dans les cercles africains, le prétexte parfait pour tenter de nuire à sa réputation. Les problèmes judiciaires de son frère Chérif, incarcéré à Conakry, auraient fourni un angle d’attaque opportun. Mais toute cabale médiatique semble vaine face à l’ascension et à l’influence grandissante d’Ousmane Yara.
Dans sa marche vers le sommet de la diplomatie africaine, les attaques de plumes télécommandées ne sont qu’une ombre passagère. Comprenne qui pourra…
Ibrahima Sori Diallo journaliste
